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ACANTARI

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Lou plesi de canta n'en Prouvençau


La leçon de provençal de Felix Chanavas:

Publié par Chorale ACANTARI sur 1 Novembre 2020, 07:55am

La leçon de provençal de Felix Chanavas :
 
Leçon IX (suite)
Essai de conversation provençale.
Qu : Bèn lou bon-jour à la coumpagnié (compagnie). Rép : Hòu, sias aqui ? Que bon vènt vous adus (emmène) ? Bèn d'ounour nous fasès.
Qu : Coume vai lou biais ( la santé) R : Pas mau gramaci.
Qu : E vous coume vous carrejas ? Rép : Li vièi, pecaire ! se carrejon(oun) (vont) coume podon(oun).
Qu : avès pas trop l'èr gaillard . R : ai aganta un cop d'èr, ai un gros roumas (rhume).
Qu : E vosto maire coume vai ? R : la paureto se carrejo.
Qu : es estado malauto ? R : l'avès pas sachu ? D'enca 'n pau la perdian.
Qu : que me dises aqui ? Uno tant bravo femo ! R : es ansin.
Vau m'arresta aqui. Siéu un pau feiniantas. Amista coumtadino.
Je vous enverrai ce que j'ai sur les 13 desserts et puis basta. Si à certains d'entre vous il manque des épisodes ils sont archivés et je peux vous les envoyer. Vous gramacìe d'agué segui, amé passioun, ço que vous ai douna, nimai, amé passioun. A se revèire.
La leçon de provençal de Felix Chanavas:
 
Leçon IX
Vuei : quelques adverbes.
Adverbe de lieu :
Eici ou eicito (rare) = ici. Pereici = par ici
Aqui ou aquito (rare) =là Peraqui = par là
Amount, amoundaut = en haut, là haut. Peramount, peramoundaut = par la haut
Avau, abas = en bas, là bas. Peravau, alin, peralin = par là-bas, au loin
Eila, pereila = là, là-bas, de l'autre côté
Eilamount, pereilamount, eilamoundaut, pereilamoundaut = là-haut, sur cette hauteur là.
Eilavau, pereilavau, eilabas, pereilabas, eilalin, pereilalin = là-bas dans le lointain.
Eiça, pereiça = ça, ici, de ce côté-ci
Ounte, mounte, vounte, que = où
Dedins, deforo = dedans, dehors
Çai, ça = céans.
Regalez-vous !
Verbes pronominaux : nous avons vu que dans les verbes que je vous ai transmis il n'y avait pas de pronom personnel : exemple, être : (Iéu) siéu, (tu) siés, (éu) es, (nautre) sian, (vautre) sias et (elli) soun.
Les verbes pronominaux réclament l'emploi du prénom complément.
Exemple :
Me repetisse = je me répètes, te repetisses, se repetis, nous repetissèn, vous repetissès, se repetisson = ils se répètent.
A l'impératif les pronoms se mettent après le verbe :
taiso-te = tais-toi, teisen-nous = taisons-nous etc. etc.
Fin de la 1er partie.
 
 
Leçon VIII de provençal de Felix Chanavas :
 
Aujourd'hui : l'accent.
Quelles sont les règles de l'accent tonique :
1° dans les mots terminés par e ou par o, l'accent tonique porte sur la pénultième. Ainsi cap(e)llo, chapelle ; f(è)bre, fièvre ; l(è)bre, lièvre ; camp(a)no, cloche doivent se prononcer : capèllo, fèbre, lèbre, campàno, Si vous prononcez ces mots en Français la finale est atone c'est pareil en Provençal.
2° lorsque dans le corps ou à la fin des mots se trouve une syllabe accentuée, l'accent tonique porte généralement sur cette syllabe. Ex. tóuti, tous ; armàri, armoire ; cacho-fiò, bûche de noël ; avé, troupeau de brebis.
3° il porte sur la dernière syllabe dans les mots se terminant par a et u. Ex. verita, vérité ; sournaru, sournois.
4° il porte également sur la dernière syllabe des mots terminés par i lorsqu'il n'y a pas d'accent sur la précédente. Ex. trefouli, tressaillir ; arabi, moustique ; gari, guérir. Mais si la syllabe précédente porte un accent dans ce cas il devient muet (atone). Ex. bàrri, rempart ; Allèssi, Alexis ; Aràbi, arabe ; gàrri, rat.
5° dans les mots terminés par une consonne l'accent tonique porte sur la dernière syllabe. Ex. al(en), souffle ; viergin(en), virginal ; aucel(oun), oisillon. Excepté aux personnes des verbes terminées par es ou par on. Ex. an(a)ves, tu allais ; que d(i)gues, que tu dises ; c(ou)rron ; ils courent ; s(a)bon, ils savent. Sachant que pour la finale en on il faut prononcer, pour tous les verbes, oun. Pour aujourd'hui cela suffit. Amista prouvençalo.
 
 
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La leçon de provençal de Felix Chanavas :
 
Leçon VII :
Les verbes n'ont pas de pronom personnel. La langue provençale ressemble à la langue française mais elle est beaucoup plus facile.
Quelques particularités de la langue moderne. Comme en Français, certains verbes se traduisent par une phrase. Ex. français : vagabonder = errer çà et là ou passer d'une chose à une autre. En Provençal coulineja = serpenter au fond d'une vallée ce qui donne : je vagabonde = je passe d'une chose à l'autre et coulinege = je serpente au fond d'une vallée ou je me promène dans la colline.
Homonymes : en Provençal il y a moins d'homonymes qu'en Français. Voici quelques exemples :
1 sain, 2 saint, 3 ceins (p.p. verbe ceindre), 4 sein, 5 seing = 1 san, 2 sant, 3 cen, 4 sen, 5 signe, signet, sing.
pin, pain = pin, pan,
amande, amende = amelo, emendo,
ancre, encre = ancro, encro,
autel, hôtel = autar, oustalarié,
balade, ballade = passejado ou escourregudo, balado,
boulot (gros ou travail), bouleau = raplot ou travai, bes
cane, canne = anedo ou canardo, cano
compte, conte, comte = comte, conte, comte
cygne, signe = ciéune, signe,
date, datte = dato, dàti,
dessin, dessein = dessin, plan et estiganço,
du, dû = dóu, degu,
flan, flanc = flanc, flanc,
foi, foie, fois = fe, fege, fes,
héraut, héros = eraud ou messagié, eró et eros,
maire, mère = conse, maire,
chœur, cœur = cor, cor et couar et couor (selon les lieux),
champ, chant = champ et terro, cant,
son, sont, = son et soun,
court, cours, cour = court, cous, court,
mur, mûr = paret et muraillo, madur,
tous, tout, toux = tóuti, tout, tussi et toussi,
si, scie = se et si, resso et serro,
baiser (bise), baiser (relations sexuelles) = poutoun, beisa.
Voilà pour aujourd'hui vous avez de quoi faire. Il y a du boulot, bon courage.
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La leçon de provençal de Felix Chanavas:
 
 
Leçon VI : bien se souvenir que le E en Provençal ne se prononce jamais A. Une fois que c'est ancré dans votre tête vous ne devez plus vous tromper. Autre prononciation importante : le i se prononce i pas é ou è. Ex. ; internat se prononce èn en Français. En Provençal in. Pour intermittent idem (i)ntermitènt. Tous les mot commençant par intèr..... c'est idem. Et les autres mots commençant par i c'est la même chose.
Aujourd'hui les diphtongues : ai, ei, oi, au, éu, èu, óu, òu, ue qu'on prononce : aï,
eï, oï, aou (la fin atone), éou, èou, óuou, òou, ué : ex. : aigo (eau), rèi (roi), galoi (joyeux), clau (clé), peréu (aussi), cèu (ciel), óulivo (olive), roussignòu (rossignol), pue (puy). Mais le ou sans accent se prononce comme le ou Français. Toujours se prononce toudjour (déjà vu dj), bon-jour se prononce bon-djour ou boun-djour selon les lieux. Toujours se souvenir que dans les diphtongues et les triphtongues la dernière syllabe est atone.
Les triphtongues : iau (iaou), ièi, iai, ièu (ièou), iéu (iéou), ióu (ióuou), iòu (iòou), uei, comme dans uiau(ou) = éclair, biais = manière, pièi = puis, fiéu(ou) = fil et fils, et fièu(ou) = fief, mióu(ou)grano= grenade, biòu(ou) = bœuf, ourguei = orgueil.
Particularités : les mots se terminant par S il faut le prononcer. Lilas : lilas (si le s de lilas vous gêne il faut employer lila qui est l'autre écriture), bédigas : benêt, tarnagas : très terne, droulas : grand garçon, grandas : très grand, gusas : gueusard, vous, nous. C'est comme les villages de Provence : Molleges, Vacqueyras, Gigondas, etc. etc ; mis à part Carpentras qui était la capitale du comtat Venaissin du temps où il appartenait au pape, les noms propres, , les noms communs, les verbes et les adjectifs sont prononcés de cette manière sauf dans certains cantons.
Au sujet du verbe ama : la finale de la 1ère, 2ème et 3ème personne du singulier est atone ainsi que la 3ème personne du pluriel qui s'écrit on mais que l'on prononce oun. Idem pour l'imparfait, le passé simple, le conditionnel présent, l'impératif présent, le subjonctif présent et l'imparfait.
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La leçon de provençal de Felix Chanavas:
 
Leçon V :  L'adjectif possessif. (je l'ai déjà proposé)
Comme en Français : moun, toun, soun. Noste ou nostre, voste ou vostre, soun. Ma, ta, sa (devant une voyelle on emploiera moun au lieu de ma, ex. moun espaso) , nosto ou nostro, vosto ou vostro, sa. Mi, ti, si, nòsti ou nòstri, vòsti ou vòstri, si. A noter que devant une voyelle on écrira nòstis, vòstis pour la liaison :
nòstis ome etc. etc. Il faut savoir que pour noste ou nostre la tendance veut que lorsque l'adjectif est placé avant le nom il s'écrit noste, s'il est placé après le nom c'est nostre. Ex. : noste oustau, l'oustau nostre ; nosto cabano, la cabano nostro etc. etc.
Les adjectifs déterminatifs.
Les adjectifs numéraux cardinaux.
Cardinal : un, fém. uno, dous, fém. dos, tres, quatre, cinq, sièis, sèt, vue (vuech devant une voyelle) nò(ou)u (ou nòuv devant une voyelle), dès, ounge ou vounge, douge, trege, quatorge, quinge, sege, dès-e-sèt, dès-e-vue (dès-e-vuech), dès-e-nòu (dès-e-nòuv), vint. Puis après vint-e-un (uno), vint-e-dous (dos), etc. etc., trento, quaranto, cinquanto, seissanto, setanto, vuetanto, nounanto, cènt etc. etc. A noter qu'il n'y a que le 1 et le 2 qui ont un masculin et un féminin.
Les adjectifs numéraux ordinaux.
Ils ont tous un féminin.
Proumié, proumiero, (devant une voyelle il faut écrire : lou proumier ome)
unen, unenco (unième), segound, ______o, dousen, _____co, tresen _co, quatren __co, cinquen___co, siesen____co, seten_____co, vuechen _____co, nouven_co
desen ___co, voungen__co, dougen__co, tregen__co, quatourgen__co, quingen__co, segen__co, dès-e-seten__co, dès-e-vuechen__co, dès-e-nouvèn___co, vinten__co, vint-unen__co, vinto-dousen__co etc. etc.
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La leçon de provençal de Felix Chanavas:
 
Leçon IV : un peu plus difficile
Suite des adjectifs :
l'adjectif démonstratif.
Ce, cette, ces = aquéu(ou) devant une voyelle aquel (ome), aquelo, aquéli
Aqueste, aquesto, aquésti.
L'adjectif indéfini.
Voici en trois vers les adjectifs indéfinis.
Cade=chaque, tau=tel, quet=quel, quau=quel, degun=aucun,
mant=maint, certan=certain, autre=autre, meme=même, aucun=aucun,
Nul=nul, quauque=quelque, tànti=nombreux, tout=tout, pas-un=aucun.
En developpant un peu plus : au(ou)tre, au(ou)tro, àutri = autre : un autre ome, uno autro femo, d'àutris ome.
Meme, memo, mémi =même : exemple : un meme ome, uno memo femo, de mémi femo.
qua(ou)uque, qua(ou)co, quà(ou)qui = quelque à noter que le qu devant une vohelle dure se transforma en c exemple quauco.
L'adjectif interrogatif et exclamatif.
Ils sont semblables l'un indique qu'on pose une question, l'autre qu'on s'étonne.
Quet, queto, quéti = quel, quelle, quels. Ex. : quet ome ? Quet ome ! Queto femo ? Queto femo ! Quétis ome ? Quéti femo !
 
 
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La leçon de provençal de Felix Chanavas:
 
Leçon III :
Rappel : je vous ai écrit que le e se prononçait é ou è (jamais a) mais il y a des exceptions : lis iue se prononce e comme sa traduction les yeux, la niue de même, vue : huit etc., etc. comme c'est bizarre.
Il faut savoir qu'il y a plusieurs dialectes dans notre région : le Rhodanien, le Maritime ou Marseillais, le Varois, le Comtadin, le Nissarte, le Gavot (les Alpes) et autant de sous-dialectes : un exemple le Comtadin/Rhodanien ou le Varois/Nissarte. C'est normal car selon les lieux les parlers se mélangent. Aujourd'hui c'est surtout le littéraire qui est le plus pratiqué car appris dans quelques collèges et lycées et dans les cours de Provençal dans les associations ce qui fait que les dialectes ont perdu de l'importance qu'ils avaient au XVIIIème et XIXème siècle.
Lorsqu'il y a un mot commençant par la lettre g celui-ci se prononce dj comme
Djibouti ou ds (rodhanien) devant une voyelle douce mais devant une voyelle dure ; a, o, u il se prononce gu. Le j se prononce dj pour toutes les voyelles mais ds en rhodanien.
Le ch se prononce tch comme tcha tcha tcha ou ts (rodh.) : tchato (fille) ou tsato.
Les différents adjectifs :
l'adjectif qualificatif, l'adjectif démonstratif, l'adjectif interrogatif et exclamatif, l'adjectif possessif, l'adjectif déterminatif numéral cardinal et numéral ordinal.
L'adjectif qualificatif : comme je vous l'ai écrit précédemment, aujourd'hui je précise un peu plus. Le féminin se forme à partir du masculin comme en Français. Si celui-ci se termine par une consonne, on ajoutera (sauf exception) un o à cette consonne : arderous = arderouso, countènt = countènto etc. etc.. Si cet adjectif se termine par un e on le change en o : inmènse = inmènso.
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La leçon 2 de Félix Chanavas :
 
Leçon II : Un eisèmple de ço qu'a proudu Reinié Moucadel pendènt lou counfinamen :
1-fau pas sourti de soun oustau.
2-o alor fau sourti pèr ana quere lou pan, li pasto, li tartifle (pommes de terre), un pau de froumage, quatre poumo d'amour (tomates) cinq pòrri (poireaux) e dos salado...
3-poudès sourti tambèn pèr faire un pau d'eisercice, mai pas mai d'uno ouro e pas trop liuen de voste oustau.
4-e subre-tout, oublidas pas de prendre lou pichot fourmulàri mounte fau marca soun noum, sa dato de neissènço, soun adreisso e lou moutiéu de soun desplaçamen senoun riscas de vous prendre uno pruno o uno amelo (amande) !!
etc. etc, a fa acò dins cinquanto leiçoun.
Très important : bien se l'ancrer dans la tête : toujours se souvenir que le E ne se prononce jamais A.
Qqs exemple : avec entre parenthèse la prononciation du e lorsqu'il n'est pas accentué : exemple=eisèmple, pendant=pe(è)ndènt, confinement= counfiname(è)n, prendre=pre(è)ndre(é), déplacement=desplaçame(è)n, trente=tre(è)nto, moment=moume(è)n, concurrence=councurrènci, premièrement= proumiérame(è)n, deuxièmement=segoundame(è)n, troisièmement=tre(é)se(è)ncame(è)n, etc. etc. complètement =coumple(é)tame(è)n. A signaler que le E devant un N se prononce toujours È.
Adjectifs : au pluriel lorsqu'il y a une suite d'adjectifs, avant le nom, seul le dernier est au pluriel. Exemple : li gentilo, poulido, grando e bèlli femo. Voir l'accent sur le e de bèlli, c'est pour rendre le i atone car tous les mots se terminant par i sont toniques, lorsque l'adjectif est après le nom il est invariable : li femo bello, lou vaste desert, li vàsti desert, li desert vaste, il y a aussi comme en Français des particularités : un bel (bèu) ome.
Pour le verbe être : au passé composé siéu esta veut dire en Français : je suis été alors qu'en Provençal cela se traduit par j'ai été. Il en est de même pour le plus que parfait, le passé antérieur etc., etc. Voir le verbe 'être' de la grammaire provençale de X. de Fourvières.
Les adjectifs : c'est un peu plus compliqué que les noms communs. Comme vous avez pu le voir ci-dessus ils prennent, contrairement au nom commun, la marque du pluriel. Prenons les adj. Faciles. Le féminin sera toujours en O : grand = grando, bon = bono, bèu(ou) = bello, poulit = poulido, gentiéu(ou) = gentilo, clar =claro. Pour le pluriel certains resteront invariables au masc. Li grand filousofe mais au fém. Li gràndi femo avec un accent grave sur le à pour rendre le i atone. Mais on mettra un s pour la liaison au masc. : li grands ome.
 
 
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La leçon 1 DE PROUVENÇAU de Felix Chanavas :
 
I : Cours de Provençal pour des débutants. Écriture ou graphie très facile à comprendre, modernisée par les félibres primadiers, Fau vèire lou travai estraourdinàri qu'a fa Reinié Moucadel de Maiano, dóu tèms dóu counfinamen, a proudu 50 numerò pèr li mòti:
 
Commençons par des mots simples : un homme et une femme. Retenez bien, en Provençal, le e ne se prononce jamais a.
 
Je commence par les noms communs qui sont invariables, ce sont les articles ou les adjectifs possessifs ou autres qui donnent le genre : masculin, féminin, pluriel.
Les articles lou (le), la, li (les) : ome(é), fe(é)mo, l'ome, la femo ; lis ome, li femo. Là vous voyez les finales en gras et soulignés sont atone. C'est comme en Français la finale est atone. Nous ajoutons un s devant ome pour la liaison.
Nous prononçons ces deux mots comme homme et femme. Le e final est atone.
Essayons maintenant avec les adjectifs posséssifs : moun ome, ma femo, mis ome, mi femo, nòstis ome, nòsti femo.
 
Retenons que le E ne se prononce jamais A comme en Français : femme, parent mais fe(é)mo, parènt donc toujours le son é ou è.
Voilà la 1ère leçon.
J'ajoute les articles (pas tous) : lou (le), la, li(les) puis les adj. Possessifs masculin : moun (mon), toun (ton), soun (son), nostre ou noste (notre), vostre ou voste (votre), soun (leur) ; féminin : ma, ta, sa, nostro ou nosto, vostro ou vosto, sa (leur). Enfin, au pluriel : mi, ti, si, nòsti ou nòstri (nos), vòsti ou vòstri (vos), si (leurs) remarquez l'accent sur le ò c'est pour atténuer les finales qui doivent être atones.
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